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Le corps mis à l'honneur dans ce podcast de 11 épisodes

Mise à nu

Le corps à l’honneur

Les 4 et 5 février dernier, le Théâtre Mansart organisait, en partenariat avec le Théâtre Universitaire de Dijon, un atelier de dramaturgie, d’écriture et d’interprétation. La Pieuvre et Radio Dijon Campus étaient à la restitution de cet atelier. On vous parle des 11 épisodes mis en boîte.

par | 16 Fév 2023

Un mot, d’abord, sur le contexte. Le 1er février dernier, le Théâtre Mansart et le Théâtre Universitaire de Dijon recevaient Ceci est mon corps. Cette pièce qui relatait l’histoire du corps d’une femme née dans les années 90, en parcourt les désirs, les violences, les joies et les aspérités dont il est traversé. En résulte un très beau spectacle. Drôle, intense et pertinent. Combo gagnant.

Pour prolonger la représentation, Agathe Charnet, son autrice et metteuse en scène, mène un atelier. Pour le Théâtre Mansart, les 4 et 5 février font sens et permettent la rencontre des artistes accueillis et des habitués du lieu. Au total, 11 participant.es se sont mis à la table d’un week-end de recherche avec le corps pour axe de travail. Comment l’autofiction se mêle-t-elle au théâtre ? Réponses explorées en 2 jours de dramaturgie, d’écriture et d’interprétation.

Warm up. On fait connaissance. Chacun avec les autres puis avec des bouquins comme La petite dernière de Fatima Daas ou Écrire la vie d’Annie Ernaux. Puis on rentre dans le dur, une longue phase d’écriture. Chacun.e dans sa bulle pendant 2h. « Ce que voulait Agathe c’était qu’on parle du corps mais que ce ne soit pas un atelier thérapeutique où on vient déballer nos malheurs. Elle voulait nous faire travailler sur l’autofiction, la frontière entre le vrai, le faux et l’intime », explique Marie après l’atelier. En s’inspirant de ces livres, et de la pièce que toustes avaient vu 2 jours plus tôt, iels écrivent sur leur taille, leurs pieds, leurs doigts ou leur corps en entier. « Agathe ne voulait pas qu’on lise nos propres textes. C’est l’exercice qui m’a le plus plu », précise Marie en parlant du dispatch des productions. Chaque participant.e a donc hérité du texte d’un.e autre, histoire de se détacher de sa propre création.

Les textes et leur interprétation sont ensuite bossés. Bien bossés. On enregistre. Mise en boîte des capsules sonores dans les studios de Radio Dijon Campus. Intonation et rythme nécessaires, l’essence de ces textes transpire des voix. Certains en solo, d’autres en chœur de 2 ou 3 personnes. Le résultat est là. 11 autofictions sur l’intime, 11 lectures soignées, 11 moments précieux à écouter ici même.

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